Assafar

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Assafar

« Assafar » (Le Voyage)

chorégraphie et danse  Lamia Safieddine

avec : Compagnie des danses du monde, F. Fontan (danse contemporaine), Y. Maizel (flamenco), S. Moyano (tango),  M. de Mahodaya (danse de l’Inde)

Sur des musiques de : Rabih Abou-Khalil, Michael Askill, Safy Boutell, Anouar Brahem, Jacques Brel,Kudsi Erguner,Toufic Farrouk, Peter Gabriel, Chano Lobato, Ziad Rahbani, Omar Farouk Tekbilek, Gabriel Yared

Lumière : Dominique Delapierre

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« Cette création constitue une histoire de la danse orientale , (…) une et diverse, en tant que mélange d’influences, des styles les plus traditionnels jusqu’aux langages particuliers, tel celui de Lamia Safieddine elle-même, qui développe une danse arabe contemporaine. »

Emerentienne DUBOURG, Les Saisons de la danse

 

Ce voyage débute à Paris sur un air de tango. Premier dépaysement en Inde, car les danses d’Orient y trouvent leur source lointaine. Progressivement, la voyageuse nous entraîne de l’Asie centrale vers la Turquie, le Liban, l’Egypte.

Détour par les rythmes nubiens, pour arriver au cœur de l’Afrique, là où la musique et la danse sont en symbiose avec la nature. Puis, c’est l’isolement du désert où le corps s’unie avec le soleil et le sable pour évoluer vers Oran puis le Maroc.

En traversant la Méditerranée,  la culture andalouse apparaît comme une civilisation charnière où un mariage s’est opéré entre le flamenco et le chant des troubadours. La transition entre Orient et Occident s’opère alors naturellement dans une unité qui emmène en Europe pour créer sa multiplicité culturelle.

 

« Avec Lamia Safieddine, on peut parler de danse arabe contemporaine. Assafar (Le Voyage) est la dernière œuvre de la chorégraphe, qu’elle cosigne avec son collectif des danses du monde , AICOO, qu’elle fonde en 1997. Le voyage dont il est question est une plongée dans la pluriculturalité  de la danse orientale, des danses des gnawa marocains aux recherches actuelles . » Le Monde, novembre 1999

 

Enracinée dans la culture arabe, Lamia Safieddine n’en est pas moins citoyenne du monde, par ses séjours dans différentes aires géographiques. Son arabité levantine lui a apporté une ouverture sur le bassin méditerranéen (du Liban au Maroc et à la France), cependant qu’avoir vécu sur plusieurs continents lui a donné le goût du croisement des cultures. Cette interculturalité l’a sensibilisée à tous les styles de danse : « chaque fois que j’ai l’occasion de voir du Tango, je suis autant émue que s’il s’agissait de danse arabe ». Et d’ajouter : « Plus l’expression est authentique, quelles que soient nos racines, plus on prend conscience que nous, les femmes, sommes une, unies par la danse ». Précisément, « Assafar » montre bien l’unité de la danse, la complicité entre danseuses. « Au bout du compte, tous nos corps ne font qu’un ». Cela d’autant que la danse arabe exprime si intensément  la féminité qu’elle permet de communiquer avec l’Autre au-delà des appartenances ethniques.

 


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